TOWT CO2-INDEX


Départ : Lorient, le vendredi 10 avril 2015 à 14h15
Arrivée : Lorient, le lundi 4 mai 2015 à 22h


Escales :
Port Joinville sur l’île d’Yeu (11.04), Bordeaux (13 – 16.04), Nantes (18-21.04), Paimboeuf (21.04), Lorient (22-25.04), Port-Tudy sur l’île de Groix (26.04), Lesconil (27-28.04), Saint-Malo (29.04-01.05), Camaret (1.05), Brest (1-3.05), Douarnenez (3-4.05), Lorient (4-6.05)

Cargaison :

Bordeaux -> Château Le Puy, Château Lagarette, Château Val Beylie, Château Laubarit, Château La Grolet, Château Micalet, Château de Peybonhomme.
Royan -> Cognac. Domaine Ellisabeth
Nantes -> Domaine de l’Ecu, Domaine de la Bregeonnette, Domaine de Le Fay d’Homme, La Paonnerie
Yeu -> La Ferme d’Emilie, Saveurs Islaises, Hennequin, Brasserie de l’Yeu
Lorient -> Recettes d’Armor, Cidre Melening, Avocet Ale, Thé des Açores, Rhum et chocolat Tres Hombres

Equipage :

Franck Lahuec : Capitaine du Biche depuis deux saisons, Franck Lahuec possède une bonne expérience comme skipper sur les voiliers de travail bretons et un beau palmarès en régate enrichis de plusieurs transatlantiques. Marin accompli, Franck manœuvre les 21 mètres et les 65 tonnes du Biche avec une aisance certaine, ne laissant jamais place à l’improvisation.

Rudy Dessaux :
Rudy est le matelot de l’équipage. Bigouden d’origine, ce marin expérimenté a exercé de nombreux métiers du monde maritime. Tantôt docker, tantôt matelot ou pêcheur, sa grande stature et sa force mais aussi sa bonne humeur communicative font de lui un membre essentiel de l’équipe.

Matthias Roperh :
Jeune réunionnais de 19 ans, Matthias est le mousse du Biche pour un an. Aussi à l’aise à la barre que derrière les fourneaux, le jeune homme a grandi dans l’eau, toujours les pieds sur une planche à voile ou sur un voilier de son club. Arrivée en métropole depuis 6 mois, il apprend aujourd’hui, avec passion, la navigation sur des voiliers traditionnels.

Jean Ménard :
Ancien mousse du Biche d’à peine 19 ans, Jean est l’un marin bénévole du Biche. Il a, lui aussi, grandi dans l’eau et un boot à la main. Passionné de voile, il allie sa grande connaissance de la mer et du bateau à une grande dextérité et un caractère volontaire à toute épreuve.

Guillaume Le Grand : Fondateur et gérant de la société TransOceanic Wind Transport, Guillaume Le Grand représente l’affréteur à bord du Biche durant ce tour de Bretagne. Dynamique, il jongle sans cesse entre les journalistes, les caisses de vins et les dégustations afin de faire découvrir au plus grand nombre les produits transporté à la voile.

Nicolas Jumelle : Médiateur culturel du bord durant cette circumnavigation, Nicolas est chargé de promouvoir le patrimoine maritime et la démarche hors du commun de transport à la voile. Passionné de voiliers traditionnels, il enchaîne les visites guidées du navire partageant sa passion avec un public curieux.

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Bateau : Le Biche

Construit en 1934 aux Sables d’Olonnes, le Biche est le dernier thonier à voile de l’Atlantique. Il a été commandé au chantier naval d’Aimé Chauffeteau, pour le patron Ange Stéphan de l’Ile de Groix, surnommé « Ange-Biche ». Ce dernier donna alors son surnom à son bateau. Il a été armé à la pêche jusqu’en 1956 pour la pêche aux thons. Il a ensuite été racheté et partit pour la Belgique. Il a servi de bateau-école jusque dans les années 1970. Puis, il a été vendu une nouvelle fois et partit pour le sud de l’Angleterre. Là, sa principale mission fut la croisière pour les touristes. Enfin, il a été acheté par le Port-musée de Douarnenez au début des années 1990. En manque de moyen, ce dernier n’a pas pu le restaurer. Le Biche était condamné à finir sa vie dans le cimetière de bateau. Toutefois en 2003, une association se créa, Les Amis du Biche, dans le but de le sortir de la vasière dans laquelle il était entreposé et de le restaurer de la quille jusqu’aux têtes de mât. L’aventure se concrétisa en 2012 par la mise à l’eau du Biche entièrement restauré après 4 années de travaux.

Journal de bord

Préparation du bateau avant le départ (le 9 avril 2015)

Avant le grand départ, une bonne préparation est indispensable. La journée de la veille est donc entièrement consacrée à l’installation de l’embarquement numérique avec la mise en place de la caméra sur le mât d’artimon et le câblage de l’antenne de MVG NeptuLink sans oublier le chargement du barnum patrimonial qui abritera l’exposition « Des voiles à la charge » durant les escales. [nggallery id=90]

Le départ de Lorient (le 10 avril 2015)

La journée du départ commence par la finition des installations techniques de l’embarquement numérique. Il est très important, pour des questions de sécurité en mer, que tous les câbles soient solidement amarrés aux structures du bateau. Initialement prévu dans la matinée, le départ a été retardé au début d’après-midi afin de profiter des vents favorables. Finalement, les aussières sont larguées à 14h15. La navigation vers l’Île d’Yeu débute dans de bonnes conditions avec des vents de 9 à 10 nœuds. Toutes les voiles sont envoyées et le Biche file à une vitesse stabilisée de 6 à 7 nœuds. Afin d’anticiper la montée en force des vents de la nuit, le flèche est affalé en début de soirée. L’arrivée au mouillage devant Port Joinville se fait à 4h du matin. [nggallery id=91]

Escale à Port Joinville, Île d’Yeu (le 11 avril 2015)

Dès le lendemain matin, le Biche relève le mouillage afin de réaliser la première escale à Port Joinville. Les pavillons de nos partenaires sont hissés à l’extrémité du bout-dehors. L’escale est rapide : nous chargeons les marchandises dans le pic avant en quelques heures afin de repartir le plus vite possible direction Bordeaux. Les marchandises embarquées sont des productions de l’Île d’Yeu. L’équipe de TOWT accueille les passants curieux sur le quai et organise quelques visites guidées du bateau pour le plus grand plaisir des grands comme des petits. [nggallery id=92]

De Yeu à Bordeaux (du 11 au 13 avril)

Après une rapide escale à Yeu, la navigation reprend direction Bordeaux. La route se fait, dans un premier temps, avec un bon vent d’ouest-sud-ouest l’allure de travers qui nous propulse à 8 nœuds. Le cap 135 est maintenu pour arriver devant l’Île de Ré où l’on passe la nuit au mouillage. Le lendemain matin, le départ se fait dans la brume. La grand-voile est envoyée, les moteurs en appui, direction la pointe de Chassiron. La brume invite à la plus grande prudence. Dans cette situation, le radar est une aide précieuse. Le temps se lève rapidement dès la fin de la matinée. En début d’après-midi, le capitaine Franck met le Biche à la cape afin de le laisser dériver pour attendre que la marée se renverse afin d’entrer dans le chenal de l’Estuaire de la Gironde. Les vents de nord-est soufflent à 9 nœuds ce qui nous permet de maintenir une vitesse de 4 nœuds au près puis au travers. Pour passer la nuit, nous mouillons à la Pointe du Verdon, non loin du port autonome de Bordeaux. La journée suivante est consacrée à la remontée de l’Estuaire de la Gironde. L’ensemble des voiles sont envoyées mais l’appui d’un moteur est nécessaire afin de maintenir une vitesse de 5 nœuds pour passer à temps sous le pont Chaban-Delmas. L’arrivée se fait vers 15h au ponton d’honneur devant le pont de pierre après avoir remonté les quais. [nggallery id=93]

Escale à Bordeaux (du 13 au 16 avril 2015)

Arrivés au ponton d’honneur en milieu d’après-midi, nous installons le barnum patrimonial dès que les aussières sont tournées aux taquets. L’accueil du public peut commencer. Déjà quelques curieux se pressent au bastingage des quais pour admirer le Biche. Les premières visites s’organisent ainsi que l’accueil sous le barnum pour ouvrir l’exposition « Des voiles à la charges ». Le lendemain, les premières marchandises arrivent. Le chargement du bateau débute donc avec une première livraison du Château Lagarette. En fin de matinée, le Château Le Puy livre à son tour ses caisses de vins. L’après-midi est, elle aussi, consacrée au chargement des vins des châteaux Val Beylie, Laubarit et Micalet. Près de 6 tonnes de vins sont embarquées réparties entre le pic avant et le carré afin de répartir les charges. Parallèlement, les journalistes sont accueillis par Guillaume Le Grand qui se prête au jeu des interviews. La dernière journée d’escale est surtout dédiée à l’accueil du public. Les visites guidées du Biche s’enchaînent. Pendant ce temps, l’équipage vérifie et nettoie le navire pour le préparer à reprendre la mer. En fin de journée, le barnum est démonté et embarqué pour le départ à 6h le lendemain matin. [nggallery id=94]

De Bordeaux à Nantes (du 16 au 18 avril 2015)

Le départ est programmé à 5h00 et nous prenons la direction de Nantes. La descente de l’Estuaire de la Gironde se fait avec le juisant. La grand-voile et le tape-cul sont envoyés mais l’absence de vent oblige le maintien d’un moteur. Trois passagers nous ont rejoints pour la descente de l’Estuaire. Nous souhaitons la bienvenue à Aitor et Corentin, étudiants en marine marchande et à Solène, passionnée de voile en quête d’expérience sur voiliers traditionnels. Le courant nous poussant, nous permet d’atteindre une vitesse de 6,5 nœuds. Une courte escale est réalisée à Royan afin de charger le cognac du domaine Elisabeth. Nous disons au revoir à Solène qui nous quitte déjà. Puis, la route reprend direction Nantes. Les vents d’ouest-sud-ouest nous poussent au petit largue cap 340. Toutes les voiles sont envoyées. La navigation de nuit s’organise en quart de deux heures. Après le passage de l’Île de Ré, nous prenons le cap 315 avec un pré bon plein. L’entrée de l’Estuaire de la Loire est en vue en fin de soirée. La remontée de ce dernier se fait durant la nuit et nous arrivons vers 6h00 du matin à Nantes. [nggallery id=95]

Escale à Nantes (du 18 au 21 avril 2015)

L’escale nantaise commence par le chargement de 700 bouteilles de muscadets des domaines Landron. Les chaînes s’organisent afin d’acheminer, jusqu’au carré, les centaines de bouteilles. Le barnum est déchargé et monté immédiatement après la réception du premier arrivage de vins. Puis, notre client et partenaire, le restaurant ODeck, reçoit sa commande de vins de Bordeaux en temps et en heure. Le programme de l’escale se met progressivement en route. Accueil des journalistes, accueil du public et visites guidées sans oublier les dégustations sont au programme. Le lendemain, une nouvelle livraison de vins muscadet arrivent à la barge Nantilus sur laquelle nous sommes amarrés. Au total, près de 3 tonnes de vins sont embarquées et 250 personnes en trois jours sont passés sous le barnum patrimonial. [nggallery id=96]

De Nantes à Paimbœuf (le 21 avril 2015)

Le 21 avril, au matin, tout l’équipage est prêt à reprendre la mer direction Paimbœuf pour une courte escale. Pour cette petite navigation, une dizaine de personnes sont embarquées comme passagers. On compte parmi eux, l’équipe de France 3 Pays de La Loire venue tourner un reportage pour les actualités régionales. L’arrivée à Paimbœuf se fait avec un fort courant ce qui ne facilite pas l’accostage. Heureusement, Jean part devant à bord de l’annexe afin d’aider à la manœuvre. Les habitants de la petite commune nous accueille chaleureusement. [nggallery id=97]

De Paimbœuf à Lorient (du 21 au 22 avril 2015)

La navigation reprend très vite direction Lorient. La grand-voile et le tape-cul sont envoyés au cap 275. Les vents d’est-nord-est de 10 à 12 nœuds nous propulsent à 5 nœuds d’abord au travers puis au largue. En fin de soirée, nous prenons le cap 330 modifiant notre allure en passant au près. Le bateau chargé de 6 tonnes de vins semblent alors plus puissants à cette allure et offre à l’équipage de bonne surprise. L’arrivée à Lorient se fait à 2h00 du matin. Toutefois, et en raison de la basse mer, le Biche n’a pas pu entrer dans le port de plaisance. La nuit est alors passée à la base sous-marine.

Escale à Lorient (du 22 au 26 avril 2015)

L’escale lorientaise constitue une petite pause dans l’affrètement qui permet à l’association des Amis du Biche de réaliser une sortie en mer pour l’un de leur client. Le projet de « Plate-forme de transport à la voile », quant à lui, se poursuit durant cette coupure. La première étape de cette escale est le déchargement complet du navire. Les bénévoles des Amis du Biche sont au rendez-vous. Les chaînes s’organisent. La basse mer nous impose de décharger les caisses sur le ponton avant de pouvoir les envoyer sur le quai et enfin dans le hangar mis à notre disposition. Après une journée entière de manutention, le barnum est installé sur le quai afin de recevoir les passants curieux et intrigués. Les dégustations se succèdent durant les trois journées d’escale. Avant de repartir, le Biche est entièrement rechargé de l’ensemble des caisses de vins afin de poursuivre l’affrètement. Encore une fois, les bénévoles, toujours motivés et volontaires, sont présents afin de finaliser le chargement. Le départ pour Groix se fait en fin de matinée le 26 avril. [nggallery id=98]

De Lorient à Port-Tudy (26 avril 2015)

La navigation entre Lorient et Port-Tudy sur l’Île de Groix se fait rapidement en 5 heures malgré de faibles vents. Le près s’impose avec un peu de moteur en appui. Nous souhaitons la bienvenue à Aurélie, jeune étudiante en paysage, venue réaliser à bord son voyage d’étude. L’arrivée sur Groix se fait vers 15h. La livraison de notre client, Le Cinquante, se prépare.

Escale à Port-Tudy (26 avril 2015)

Dès l’arrivée, l’équipe de TOWT prépare la commande de notre client, Le Cinquante. La livraison se fait rapidement grâce aux chaînes humaines et à la grue du port. Une dégustation de vins est organisée à la suite. L’escale est cependant de courte durée. Et nous devons déjà reprendre la mer. [nggallery id=99]

De Port-Tudy à Lesconil (26 avril 2015)

Le départ se fait à 17h. Le vent d’ouest s’étant établi le Biche peut filer à 4 nœuds au près. En fin d’après-midi, le vent tourne plus au nord. Nous prenons alors le cap 270 tout droit vers Lesconil. La navigation de nuit est organisée par le capitaine qui structure les quarts et les binômes. On passe le plateau de la basse jaune vers 23h. Puis le tape-cul est affalé dans la nuit. Les vents de nord-nord-est forcissent dans la nuit pour atteindre 20 nœuds à minuit passé. Les moteurs sont envoyés afin d’affaler en toute sécurité et d’entrer au port de Lesconil. Nous sommes accueillis par Didier Guillou de Tara/Cantine de la mer à une heure tardive.

Escale à Lesconil (le 27 avril 2015)

La journée commence par le déplacement du navire de la criée à quai plus au fond du port. Le déchargement est organisé l’après-midi afin de recevoir notre client à bord et de pouvoir organiser une dégustation sur le quai. La journée ensoleillée est propice à la promenade. Ainsi une petite foule se presse devant le Biche afin de déguster et d’acheter des vins transportés à la voile. [nggallery id=100]

De Lesconil à Saint-Malo (du 28 au 29 avril 2015)

Encore une fois la navigation reprend, direction Saint-Malo. Cette grande navigation s’étale sur deux jours et deux nuits. Vincent, marin pêcheur de Lesconil à la retraite, nous rejoint à bord pour un parcours d’une centaine de miles. Le planning serré nous impose de maintenir un cadence élevée afin d’honorer toutes les escales prévues. Les vents faibles s’établissent à 5 nœuds. L’appui des moteurs est indispensable afin de maintenir la cadence. Le capitaine Franck indique le cap : 230 puis 320 après la pointe de Penmarch jusqu’à Saint Mathieu. Durant la suite de la navigation les conditions météorologiques se dégradent avec de nombreuses précipitations. Arrivés en Bretagne nord, nous prenons le cap 80, direction plein est. Le second jour voit les vents s’établir sud-ouest entre 17 et 20 nœuds. Le cap 115 avec une allure de travers nous permet d’arriver rapidement à Saint-Malo dans la soirée du 29 avril. [nggallery id=101]

Escale à Saint-Malo (du 29 au 30 avril 2015)

L’escale malouine est de courte durée car nous repartons le lendemain de notre arrivée. Toutefois, l’emploi du temps est bien garni. Au programme, montage du barnum et accueil des malouins mais aussi livraison de notre client Eco2Mag, représenté par Thierry Sessa et accueil des journalistes d’Ouest-France. Dans l’après-midi, une dégustation est organisée sur le pont du Biche malgré le temps menaçant. L’équipage profite de ce petit moment d’escale pour faire les pleins d’eau et la préparation du gréement. Puis, le barnum est remis à bord en fin de journée et le départ se profile. [nggallery id=102]

De Saint-Malo à Camaret (du 30 avril au 1 mai 2015)

Le départ se fait à 17h50 afin de pouvoir passer dans l’écluse de 18h et ainsi profiter de la pleine mer et de sa renverse. Franck, notre capitaine, planifie la navigation de nuit et prend donc la décision de ne pas envoyer le grand-voile en raison des forts vents prévus pour la nuit. Le trajet se fera donc avec le tape-cul, la trinquette et le foc. Cette configuration combinée avec 2 nœuds de courant nous poussant propulse le Biche à 11 nœuds avec des pointes jusqu’à 12 nœuds. Les vents de nord-est pour est-nord-est permettent un trajet entièrement à la voile. L’arrivée à Camaret se fait le lendemain en fin d’après-midi.

Escale à Camaret (le 1 mai 2015)

Dès l’arrivée au port de Camaret, la livraison s’organise. Les cartons repérés grâce à leurs codes sont sortis sur le pont pour être comptés et inspectés. Une dégustation de vins s’organise à la suite. Notre client, le magasin Bio Presqu’île à Crozon venu en force pour le déchargement a bien mérité la dégustation de vins bio qui récompense l’effort. L’escale est, encore une fois, de courte durée. L’équipage s’affaire pour l’appareillage direction Brest. [nggallery id=103]

De Camaret à Brest et escale à Brest (du 1 au 4 mai 2015)

La remontée de la rade se fait rapidement en profitant du flot qui nous pousse jusqu’à Brest. L’affalage des voiles se fait dans le port de Brest. Puis, le Biche s’installe à couple de Recouvrance pour passer la nuit. Le lendemain, la goélette brestoise étant de sortie, nous lui faisons place et prenons son emplacement au ponton ce qui nous permet de décharger le barnum sans encombres afin de l’installer sur le quai. Le jour suivant est dédié à l’accueil des visiteurs et aux dégustations de vins. Malgré une météo peu clémente, quelques courageux bravent la pluie et viennent découvrir nos produits transportés à la voile. Le lendemain, le coquiller DalhMad vient à couple de Biche et le transbordement des vins d’Anjou commence. L’équipe de TOWT grossie des volontaires du petit sloop breton envoie les caisses à une bonne cadence. Dès la besogne terminée, nous nous mettons en route direction Douarnenez. Une petite parade de vieux gréements s’improvise avec les départs simultanés de Notre-Dame de Rumengol, DalhMad et Biche. [nggallery id=105]

De Brest à Douarnenez et escale à Douarnenez (du 4 au 5 mai 2015)

La route vers Douarnenez est rapidement réalisée. Les vents de sud-sud-est nous propulsent sans grandes difficultés entre 5 et 6 nœuds. Le goulet de Brest est passé vers 13h. Puis, la pointe de la chèvre est atteinte dans l’après-midi. Enfin, l’arrivée à Douarnenez se fait en fin d’après-midi vers 18h30. L’entrée au Port-Rhu se fait dans la foulée, sans arrêt. Le Biche accoste au mole de l’Enfer en vue du déchargement. Plus d’une centaine de caisses de vins et de packs de bières sont déchargés le soir même dans l’entrepôt de TOWT. L’équipage passe la nuit à bord. Le lendemain, la dernière étape de cette navigation d’un mois arrive. Départ programmé à 6h.

De Douarnenez à Lorient : fin d’affrètement (le 4 et 5 mai 2015)

La dernière navigation de cette circumnavigation d’un mois débute à 6h du matin. Tout l’équipage est sur le pont pour participer à la manœuvre. La première partie du trajet est calme avec des vents qui ont du mal à s’établir. L’après-midi, quant à elle, voit arriver la pluie et une petite houle forme. L’appui des moteurs est nécessaire en l’absence de vents suffisamment forts. L’arrivée se fait à la tombée de la nuit à Lorient vers 21h30. Le Biche accoste quai de Rohan. Le lendemain, les travaux de nettoyage et de montage du barnum sont au programme. [nggallery id=104] Un mois de navigation et près de 1100 miles ont été parcourue afin de transporter près de 8 tonnes de marchandises à la voile.

Retrouvez plus d’informations sur ce transport à la voile sur le site dédié :

www.transportalavoile.bzh

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