Les fûts de cognac Camus arrivés à bon port transatlantique

Partie le 23 novembre depuis le port de La Rochelle, la goélette « De Gallant », affrétée par la compagnie de transport maritime TOWT, est aujourd’hui amarrée au port de Shallow Draught, à la Barbade.

Des barriques remises en main propre à Richard Seale, propriétaire de la distillerie Foursquare à la Barbade, et un équipage heureux d’avoir atteint l’objectif
(crédit photo : Blue Schooner company)
Comme toute transatlantique, le vent dicte la stratégie. Le voyage a connu quelques contretemps, notamment le passage tumultueux du Golfe de Gascogne, mais s’est achevé dans les temps. Jeudi dernier, le 10 janvier, « De Gallant » est arrivée à Bridgetown, capitale et principal port de la Barbade. C’est à l’occasion de cette étape que les 10 fûts scellés de cognac Camus ont été déchargés du voilier. Après un mois et demi de navigation soumis aux aléas météorologiques et bercés par les flots dans la cale de la goélette, c’est sous le soleil des Caraïbes que va désormais reposer le cognac. Le processus de maturation va se prolonger pendant un an sous les conditions climatiques spécifiques aux tropiques pour finaliser le profil aromatique du spiritueux.
En ce qui concerne le voilier et son équipage, ils se donnent une semaine pour se reposer avant de devoir repartir pour poursuivre l’itinéraire direction la Guadeloupe, la République Dominicaine, la Colombie et le Mexique et pour charger des marchandises telles que du café, des fèves de cacao et du rhum agricole bio.
Le whisky au goût du Sud-Ouest de Black Mountain et le vin bio-dynamique de Château Le Puy, quand à eux, continuent leur vieillissement à bord et vont accompagner « De Gallant » dans la suite de sa navigation et ce, jusqu’à son retour en France.

« Comme toute transatlantique depuis le nord de l’Europe au mois de novembre, il a fallu d’abord batailler avec les éléments et se glisser entre les dépressions se succédant sans interruption. On surveille de près la cargaison, son saisissage, et reprenons plusieurs fois les sangles pour que tout reste solidement saisi.
Mais après trois semaines d’aimable rudesse du golfe de Gascogne, deux baleines, et un peu de relâche sur la côte nord-espagnole, nous doublons enfin le bien nommé Cap Finisterre, grand soulagement pour tout l’équipage. A la latitude de Vigo, ça se confirme : le vent passe sur l’arrière du travers, Gallant accélère sérieusement. Sept, huit nœuds, en avant la musique, et passé Lisbonne, les cache-nez, cirés, bottes et autres accessoires bretons ne sont plus qu’un lointain souvenir. Cap sur les alizés ! Le vent portant nous permet de contourner les calmes d’un anticyclone localisé sur Madère, route sur les côtes africaines tribord amure, empannage et bientôt nous longeons les côtes de Mauritanie avec ses aubes rouges et le sable sur le pont le matin. Nous descendons jusqu’à l’Archipel du Cap Vert que nous laissons entre nous et l’Afrique, pénétrer bien au sud dans les alizés pour pouvoir empanner de nouveau et ne pas avoir le vent trop sur l’arrière, le bateau étant bien plus à l’aise et rapide au largue.
Cette fois nous y sommes, au largue tribord amure, au menu de Noël thon et dorade coryphène en ceviche, petits cadeaux entre amis…
Après 500 milles tribord amures vers les Amériques nous empannons de nouveau pour contourner par le sud une zone de calmes vers les 30 degrés ouest. Cette fois-ci plus besoin de mettre les lignes à l’eau : au petit matin nous trouvons deux coryphènes sur le pont. Le vent étant revenu nous reprenons les amures à tribord pour un long bord de 1200 milles, jusqu’au nord est de La Barbade, et arrivons au petit matin du 10 janvier. Une fois les diverses formalités accomplies, nous prenons notre mouillage à Carlisle Bay, et à peine l’ancre a t-elle touché le fond que tout l’équipage est à l’eau pour une baignade bien méritée !
La cargaison est à bon port, l’équipage heureux, c’est donc un succès sur toute la ligne ! »

(crédit photo : Blue Schooner company)

Déchargement des fûts de cognac CAMUS de la goélette
(crédit photo : Blue Schooner company)

Les fûts de cognac pris en charge par l’équipe de la distillerie Foursquare
(crédit photo : Jean-Dominique ANDREU)

« Je salue l’expérience et le professionnalisme de l’équipage de la société bretonne de transport maritime à la voile, TOWT . »

Jean-Dominique ANDREU, directeur marketing de Camus

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