TOWT et Piriou signent pour construire un voilier-cargo

TOWT et Piriou: alliance pour un voilier-cargo

Signature d’un contrat en vue de la construction d’un premier voilier-cargo moderne

Voilier-cargo TOWT par Piriou
Crédit photo: Piriou

TOWT et le chantier naval Piriou annoncent la signature d’un contrat en vue de la construction d’un voilier-cargo de dimension industrielle, long de 80 mètres, avec une capacité d’emport de 1 100 tonnes de marchandises.
Ce navire, à propulsion principale à la voile, réduira la quasi-totalité des émissions de CO2 sur les routes qu’il parcourra tout en limitant la pollution de l’air, de l’eau et sonore, induite aujourd’hui par le transport maritime.
La mise à l’eau est prévue à l’été 2023.
En faisant le choix d’un chantier naval français pour la construction d’un tel voilier aux dimensions exceptionnelles, TOWT valorise une filière française unique et ce, quelque 88 ans après la mise à l’eau du « Commandant Louis Richard » dernier voilier de charge construit en France.
En effet, les chantiers Piriou s’engagent avec TOWT au cœur de cet écosystème pour promouvoir un transport maritime décarboné à la voile, en développant un savoir-faire de pointe dans la construction de navires de commerce à propulsion principale vélique.

TOWT: Le pionnier du transport à la voile passe à l’échelle industrielle

La raison d’être de TOWT est de décarboner drastiquement le transport maritime, à coût réduit, de manière fiable et rapide, grâce à la force propulsive du vent. Au large, celui-ci est abondant et prévisible et il sera le carburant d’un transport maritime véritablement décarboné, pour des chargeurs exigeants, souhaitant proposer de la transparence à leurs clients.
Convaincue que cette révolution sera d’abord marchande, TOWT a démontré dès 2011 qu’il existait un marché, en affrétant des voiliers de travail. 10 ans plus tard, ce sont près de 2 000 tonnes qui ont voyagé à la voile sur 19 navires différents. Fort de cette réussite économique et commerciale, TOWT prouve qu’au-delà du rêve, le transport à la voile est une proposition de valeur rentable, plébiscitée par les consommateurs.

Dès 2017, TOWT a créé le label ANEMOS, pour renforcer, la confiance, la transparence et l’éthique forte mises en avant par le transport à la voile. Grâce à un numéro de voyage, le consommateur peut ainsi retrouver en toute transparence le chemin parcouru par son produit, le navire qui l’a transporté, son journal de bord et l’empreinte carbone associée.

©PIRIOU
 

Numéro de voyage 2001

Café réalisé à partir de grains transportés par TOWT, lors du voyage n°2001

Aujourd’hui, TOWT change d’échelle en commandant à Piriou un navire permettant de massifier son impact environnemental en acheminant jusqu’à 20 000 tonnes de marchandises par an à la voile.

TOWT a fait le choix technique de construire un voilier ; pas un « yacht », ni un navire à moteur avec une propulsion éolienne auxiliaire.

Ce choix fort de TOWT permet de conquérir des clients qui, grâce au label ANEMOS, peuvent réduire radicalement l’empreinte carbone maritime de leurs transports, et s’en faire valoir. Il y en a aujourd’hui plus de 30 qui s’approprient leur activité maritime grâce à ces futurs navires.

TOWT voit déjà plus loin en se fixant l’objectif de mettre à l’eau une flotte de quatre navires d’ici 2026.


Ce passage à l’échelle industrielle n’aurait pas été possible sans ces chargeurs visionnaires qui ont rejoint TOWT sur la base des premiers plans du navire.

Parmi ces pionniers, Cémoi, premier chocolatier français, Belco, premier sourceur français de cafés de spécialité, EthicDrinks, spécialisé dans l’export de vins bios et Martell Mumm Perrier-Jouët, filiale de prestige du groupe Pernod-Ricard, ont été parmi les premiers à nous confier leurs flux, entre l’Europe et les Etats-Unis, l’Amérique, l’Afrique ou l’Asie. Retrouvez-les dans le dossier de presse !

Le navire proposera également des embarquements à des passagers, au nombre de 12.

©PIRIOU

TOWT et Piriou, un partenariat d’avenir


Après avoir répondu à un appel d’offre européen lancé en juillet 2019 auprès de quelque 20 chantiers navals, les chantiers Piriou ont été choisis par TOWT pour la qualité de leur proposition et leur grande expérience dans la construction navale de navires de taille similaire.

Prenant la suite du cabinet d’architecture navale nantais HERSKOVITS & TOBIE, qui a dessiné les premiers plans du navire, Piriou travaille depuis février 2021 sur ses caractéristiques techniques.

Ainsi, depuis un an, le navire a largement évolué pour rationaliser et industrialiser son gréement et sa propulsion, en accroissant dans le même temps ses performances et sa capacité de charge, tout en respectant un cadre réglementaire strict, et bien sûr le budget.

Depuis 2019, la société ACEMS accompagne également TOWT, H&T puis les chantiers Piriou, afin d’assurer le suivi de construction, puis l’équipage et la maintenance du navire, une fois à l’eau.



« Quelques semaines après avoir annoncé la signature d’un contrat de chantier pour la construction du voilier Septième Continent de Jean-Louis Etienne, Piriou montre que ses chantiers se placent à la pointe de l’innovation pour l’essor des technologies véliques et de la décarbonation du transport maritime. »

Vincent Faujour, Président du groupe Piriou



« TOWT s’apprête à lancer la construction d’un navire emblématique. Depuis environ un siècle, on n’a pas construit de navires de transport à voile de cette taille-là. Un siècle d’évolution en termes de technique, il va sans dire que tout, ou presque, a changé. Nous allons faire émerger le meilleur des deux : les technologies de ce siècle pour le relever le défi, climatique, de ce siècle et parce que nous savons que d’Autres, bien avant nous, ont ouvert des routes sur lesquels les vents vont continuer de nous porter. Le vent, au large, lui, n’a guère changé. Il peut permettre de déplacer efficacement des quantités importantes de marchandises en tant que moyen propulsif principal.

Nous avons une histoire avec les chantiers PIRIOU ; dès 2015, le chantier Piriou nous avait reçu et écouté, comprenant déjà quel pourrait être l’intérêt futur du projet d’entreprise de TOWT.Après un investissement majeur et des années de recherche, surtout de développement, un incendie, TOWT a pu lancer un appel d’offre auprès d’une quinzaine de chantiers européens. PIRIOU n’a pas été choisi par simple patriotisme, ou parce qu’il est, comme nous, une entreprise familiale, ancrée sur un même territoire historique, mais parce que, en vertu des critères objectifs qui ont été édictés, le chantier naval PIRIOU a tout simplement été le meilleur.

Il ne s’agit en effet pas ici de construire un simple « motor sailor », donc un navire à propulsion principale thermique ou un navire de plaisance, ou de course, mais bien un voilier de travail moderne travail, de charge. Piriou nous fait bénéficier de son histoire, de son écosystème, de fournisseurs, et de technologies qui nous permettent d’optimiser la fiabilité, la performance et le coût, pour une expérience commune qu’il nous reste à gagner ensemble parce qu’elle n’existe plus ailleurs.

C’est un défi technique, commercial, humain et, en cela, historique ; une ambition. Et ça tombe bien : vous êtes aux premières loges. »

Guillaume Le Grand, Président et co-fondateur de TOWT

Un navire pour protéger le climat et les océans

Le voilier-cargo qui sortira des chantiers Piriou en 2023 permettra de réduire de plus de 90 % – en fait la quasi-intégralité des émissions de CO2, soit d’économiser 20 g de CO2 par tonne transportée et par kilomètre. Le voilier-cargo économisera ainsi quelque 3 000 tonnes de CO2 par an.

Outre les économies carbone réalisées, la propulsion principale par le vent permet une réduction importante de la pollution de l’air (SOx et NOx) due à l’utilisation de carburants plus légers que ceux des navires de commerce, et impactant lourdement la santé humaine. Enfin, grâce à l’utilisation d’un antifouling exempt de biocide et à sa propulsion principale silencieuse, le navire réduit considérablement son impact sur la biodiversité marine. Afin de valoriser ses atouts pour la protection des océans, le voilier-cargo accueillera à son bord scientifiques et outils de mesure.

©PIRIOU

Un écosystème d’excellence pour un navire inédit

Autour de Piriou et de TOWT, des entreprises françaises à la pointe, faisant notamment parti de l’écosystème breton de la voile (course au large, grande plaisance notamment), participent à la conception et à la construction de ce navire.

Le chantier de construction sera ainsi une vitrine pour l’excellence française et une source de diversification et de création d’emplois pour les entreprises qui y sont associées.

Ainsi, TOWT coopère avec D-ICE Engineering sur la conception d’un outil de routage visant à optimiser son planning d’exploitation.

Fortes de ces entreprises très dynamiques, la France et l’Europe se placent aujourd’hui comme leaders dans cette révolution maritime qu’est le transport à la voile.

Au-delà de l’écosystème technique, le lancement de la construction n’est rendu possible que par le soutien d’acteurs publics et privés, financier et en conseil.

Ainsi, TOWT est accompagné dans son développement depuis plusieurs années par le cabinet Stream Avocats et Solicitors.

TOWT travaille également de conserve avec AltfinPartners sur la structuration et le financement de son premier navire « Voilier-Cargo ».

Allant au-delà des moyens traditionnels de financement, TOWT s’est ouvert à l’investissement citoyen, grâce à la plateforme LITA.co. Aujourd’hui, plus de quatre millions d’euros de promesses d’investissement ont déjà été enregistrés : un record absolu. Avec une ouverture en collecte dans les semaines à venir, il est encore temps d’investir !

L’amorce d’un soutien public

L’action des pouvoirs publics a facilité la signature du contrat de construction, en soutenant financièrement et techniquement le projet.

TOWT bénéficie en effet d’aides locales (accompagnement du programme Le Havre Smart Port City, de l’agence Le Havre Seine Développement, et de HAROPA Port), régionales (Fonds d’accélération des investissements industriels dans les territoires, par France Relance), nationales (subvention ADEME EETE, le programme Propulse, les CEE) et européennes (participation aux accélérateurs MCA et DigiCirc Blue Economy).


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